La plupart du temps, les bactéries présentes dans la vessie provoquent une inflammation. La bactérie est le plus souvent E.Coli, qui vit dans les intestins, il y a aussi des femmes qui ont une cystite interstitielle, qui n'est pas causée par des bactéries. Certains symptômes indiquent une cystite bactérienne : devoir aller aux toilettes avec des brûlures, avoir l'impression de devoir y aller sans en avoir besoin, sentir l'urine ou encore des douleurs généralisées dans le bas-ventre. Il existe des traitements pour une infection urinaire à répétition si vous en souffrez.
Les analyses médicales en cas de cystites récidivantes
Si une personne contracte une cystite à répétition, elle devra peut-être passer un examen médical. Si un patient est infecté à plusieurs reprises, le médecin doit rechercher d'autres causes possibles de l'infection. Le patient doit être testé pour des calculs urinaires antérieurs, des infestations rénales et des troubles de la moelle épinière qui pourraient affecter la vessie. Le praticien doit les étudier avant d'autres tests. L'état de santé actuel de la patiente, les visites récentes à l'hôpital ou les sondages doivent être pris en compte dans le contexte de la grossesse. Les femmes de plus de 65 ans, atteintes de diabète, du SIDA ou de médicaments anti-rejet, ou un traitement aux corticostéroïdes pour l'arthrite peuvent également affecter le résultat.
Le médecin peut poser des questions sur les habitudes du patient en matière d'alimentation et d'urine lorsque la cystite survient souvent. Il vérifiera si la quantité de liquide consommée et le nombre de fois qu'un individu urine sont sains. De plus, il peut demander un catalogue de miction, qui est le rapport entre le liquide ingéré et la quantité d'urine produite sur une période de 24 heures. D'autres facteurs pouvant influencer la cystite sont également pris en compte, tels que le manque de propreté, les spermicides et la constipation. Un contrôle de la zone gynécologique peut être nécessaire pour vérifier les infections sexuellement transmissibles. Une évaluation urologique peut aussi être effectuée pour vérifier les anomalies du système urinaire qui affecteraient la vidange de l'urine. Sur ce lien, découvrez comment soigner une infection urinaire.
Prévention des cystites récurrentes
Pour s'assurer que l'antibiothérapie est aussi efficace que possible, les antibiotiques doivent être adaptés au microbe trouvé dans l'échantillon d'urine. Un antibiogramme teste la sensibilité du microbe à divers antibiotiques, et un examen cytobactériologique des urines est également nécessaire. Le respect des pratiques hygiéno-diététiques pour les infections urinaires est essentiel : boire suffisamment d'eau par jour (1,5 litre), pisser toutes les 3 heures, et veiller à ce que lorsque vous urinez, vous vidiez complètement votre vessie. Portez des habits amples et des lingeries en coton. En plus, employez un savon doux et non odorant pour votre hygiène personnelle et favorisez une alimentation riche en fibres pour aider à prévenir la constipation. Par ailleurs, lorsque vous utilisez les toilettes, essuyez-vous d'avant en arrière. L'ensemble de ces mesures générales assure une bonne protection contre la cystite aiguë.
Prendre une médication antibiotique
Si une personne a suivi les règles d'hygiène, mais a toujours une infection urinaire chronique, les antibiotiques peuvent être utilisés comme traitement. Ces dernières se prennent à très faibles doses et sur une longue durée (6 à 12 mois). Les antibiotiques les plus couramment utilisés sont le cotrimoxazole et la nitrofurantoïne. Il existe plusieurs façons d'utiliser ces antibiotiques, selon la fréquence à laquelle un patient contracte des infections et son mode de vie : la prophylaxie antibiotique post-sexuelle est recommandée pour les patients qui contractent des infections urinaires après un rapport sexuel. En prenant un comprimé à chaque signalement du patient, la cystite peut être évitée. Il s'agit d'une méthode de prophylaxie antibiotique moins coûteuse.
L'administration d'antibiotiques tous les soirs pendant au moins 6 mois peut réduire de 80 % la probabilité de récidive de la maladie. L'antibioprophylaxie est très efficace, mais peut provoquer des effets secondaires et peut même encourager les bactéries à développer une résistance aux antibiotiques. Si la fréquence des infections bactériennes est faible, l'automédication peut être une bonne option. Le patient recevra une ordonnance de son médecin dès qu'il commencera à montrer les premiers symptômes d'une infection. Cette forme de traitement est généralement très efficace et les patients ne peuvent souvent pas contracter d'infections pendant qu'ils prennent la prescription. En revanche, les patients qui arrêtent la prophylaxie ont des infections bactériennes fréquentes.
Les autres traitements
D'autres traitements peuvent inclure des médicaments, une intervention chirurgicale et une thérapie physique. Les changements dans les niveaux d'hormones qui se produisent pendant la ménopause peuvent causer plusieurs problèmes : réduction de la flore vaginale, baisse du pH et amincissement des tissus vaginaux. Les œstrogènes locaux peuvent être utilisés pour aider à résoudre ces problèmes. En outre, les œstrogènes administrés par voie vaginale peuvent aider à réduire le nombre d'infections des voies urinaires qu'une femme peut subir après la ménopause.
Le fruit de la canneberge contient une substance appelée pro-anthocyanidine. Cette matière empêche certaines bactéries de se lier à la paroi de la vessie, prévenant ainsi la cystite chronique. La canneberge peut être utilisée sous sa forme PAC A ou en baie entière. Vous pouvez donc les trouver dans les pharmacies et dans les épiceries sous diverses formes.